Le 8 février, les 3 syndicats de la filiale qui fabrique des hélicoptères du groupe aéronautique Airbus - CFE-CGC, CFTC et FO – ont conclu plusieurs accords pour garantir l’avenir des deux sites français (environ 600 personnes pour Paris -Le Bourget et environ 8000 personnes pour Marignane) avec l’objectif « de contribuer à réunir les conditions d'un développement durable » de ces sites via une « réduction de coûts » pour permettre d'améliorer la « performance économique pour dégager les moyens financiers nécessaires pour investir et assurer l'avenir de ses activités. » Les 6 accords signés au total (dont un accord dit de compétitivité et un accord de RCC) s’attaquent aux 5 leviers de compétitivité identifiés par les partenaires (“optimisation des coûts sociaux qui passe en grande partie par la dénonciation de plusieurs usages, la flexibilité et l'efficacité du temps de travail, l'adaptation dynamique des compétences et des emplois la reconnaissance des compétences et performances, l'expérience employé”).
Pour les organisations syndicales signataires, il s’agit d’un accord de compétitivité à l’allemande. Face à un marché de l’hélicoptère au plus bas depuis vingt ans et qui demeure très incertain, les trois syndicats ont négocié des accords depuis septembre 2020 avec l’objectif de garantir l’avenir des sites en négociant une réduction de coûts qui « doit aussi permettre d’améliorer (la) performance économique pour dégager les moyens financiers nécessaires pour investir et assurer l’avenir de ses
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