Le groupe exclut, au moins jusqu’au 31 mai 2020, de recourir à des mesures d’activité partielle. L’accord majoritaire signé le 6 avril par le SNI2A CFE-CGC et la CFDT* encadre donc la situation de celles et ceux qui vivent à cause de la crise sanitaire une période de sous-activité en favorisant la formation ou le redéploiement sur d’autres activités, et en mobilisant pour la partie restante les droits à congés. L’accord prévoit de manière innovante que la charge de travail sera évaluée par chaque salarié.e en lien avec son manager et sous la supervision des représentants du personnel.
« Dès le départ, pour notre organisation il n’était pas question de bénéficier des aides de l’Etat pour financer la sous-activité, car ce dispositif public doit en priorité soutenir les entreprises les plus impactées par la crise » a expliqué à Planet Labor Michel Coudougnès, signataire de l’accord et également secrétaire général du syndicat des industries agro-alimentaires de la CFE-CGC. Or si certains métiers subissent une baisse d’activité (les forces de vente et certains services...
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