Une restructuration complexe, une consultation sous pression. Seulement deux mois après le closing de la fusion entre les deux entreprises GE et Alstom Power & Grid, GE annonçait un plan de restructuration pour l’Europe. En tout, 6500 emplois sont touchés. Les pays qui paieront le plus lourd tribut sont l’Allemagne (1700 postes), la Suisse (1300) et la France (800). « L’annonce a eu lieu le 4 janvier 2016 et nous avons été saisis le même jour. Le 12 janvier, nous avons eu la première réunion av
…General Electric : le CE européen a rendu un avis (circonstancié et négatif) sur le plan de restructuration, le dialogue social va se poursuivre au niveau national
Dans la foulée de la fusion de Général Electric (GE) avec Alstom Power & Grid (2 novembre 2015), GE a annoncé un vaste plan de restructuration en Europe le 4 janvier 2016. Il doit aboutir à la suppression d’environ 6500 emplois. Une procédure d’information et de consultation de l’instance provisoire de dialogue social (IRS) a donc été ouverte. Menée tambour battant, elle s’est achevée au début du mois de juin après pas moins de 45 réunions. Au final, l’IRS rejette le plan de restructuration considéré comme excessif et plus destiné à améliorer les résultats financiers qu’à porter un projet industriel. Pour Planet Labor, le président allemand de l’IRS Kai Müller (site de Bexbach) a accepté de nous parler de ces 5 mois de travail intensif, de la méthode retenue, des objectifs atteints, mais aussi des déceptions.
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