« Plus de 7 millions de travailleurs dans le monde ont une activité professionnelle dépendante de plateformes et d'applications en ligne. S'il s'agit pour beaucoup de nouvelles opportunités de rémunération et d'activité bienvenues, elles apparaissent précaires, peu régulées et associées à des conditions de travail parfois dangereuses ». C’est sur la base de ces éléments de contexte que le projet « FairWork » - soutenu par l’institut d’Oxford consacré à l’étude des implications sociétales d’internet (Oxford Internet Institut) - explique son objectif : évaluer (et peut-être un jour certifier) les plateformes grâce à des indicateurs définis par des experts issus d’universités anglaises et sud-africaines et données concrètes remontées par les travailleurs grâce à son site internet.
Cinq critères ont été retenus : la rémunération (qui devrait être au moins équivalente au salaire minimum local, une fois tous les frais engagés par le travailleur déduits), les conditions de travail (prévention des risques et améliorations), la qualité des contrats (plus de clarté et identification des éventuelles parties prenantes), le management (communication des décisions affectant les travailleurs, un traitement équitable des travailleurs et une gestion transparente des données les concer
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