Faire rentrer des salariés au sein des conseils d'administration et permettre aux actionnaires de contrôler la rémunération des dirigeants d'entreprise : voilà les deux promesses inattendues de la conservatrice Theresa May , qui devrait remplacer dès mercredi David Cameron à la tête du gouvernement britannique.
Celle qui est en passe de devenir la seconde femme Premier ministre britannique après Margaret Thatcher compte opérer une mini révolution dans les grandes entreprises et changer la ligne de mire du parti conservateur en le mettant « au service » des gens qui travaillent. « Nous sommes le parti conservateur, et oui nous sommes le parti de l’entreprise mais cela ne veut pas dire que nous devons tout accepter », a expliqué Theresa May, dans un discours prononcé juste après avoir appris qu’elle...
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