Un juge britannique vient d’estimer que les végétariens ne pouvaient pas se déclarer victimes de discrimination au travail au regard de la loi. La plainte – rejetée début septembre par un tribunal de l’emploi – provenait d’un serveur reprochant à ses ex-collègues de s’être moqué de son végétarisme lorsqu’il travaillait dans un hôtel en 2018. Selon le plaignant, cette attitude était une discrimination car son régime alimentaire devait être considéré comme une religion ou croyance philosophique et de fait être protégé par l’Equality Act 2010. Le juge a au contraire estimé que ne pas manger de viande est un mode de vie («lifestyle choice») et non pas à une « croyance » («philosophical belief») car les raisons poussant des personnes à devenir végétariennes sont multiples (santé, climat, goût, amour des animaux…). Cependant, il a précisé que sa décision aurait pu être différente face à un végan car il y a «une vraie puissance et cohésion dans la croyance végan». Cette dernière petite phrase a mis en émoi les employeurs qui redoutent un torrent de plaintes si les particularités alimentaires mais aussi d’autres caractéristiques sont finalement incluses dans l’Equality Act 2010. Une plainte pour discrimination au travail liée au véganisme a justement été déposée en décembre dernier dans le royaume mais elle n’a pas encore été traitée.
Grande-Bretagne : le végétarisme ne rentre pas dans le cadre de la loi sur la discrimination au travail
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