A partir du 6 avril, suite à un amendement de la Personal Protective Equipment at Work Regulations 1992, les entreprises britanniques devront fournir des EPI aux « workers » exposés à des risques pour leur santé ou leur sécurité au travail. Rappelons que le statut de « worker », spécifique à la Grande-Bretagne, est moins avantageux que celui de salarié (employee). Les « workers » bénéficient néanmoins de certains droits comme les congés payés ou un salaire minimum et ont donc plus de garanties que les travailleurs indépendants (self-employed). Jusqu’à présent, les employeurs ne devaient fournir des EPI qu’à leurs « employees ». Ce changement implique que les entreprises vont devoir rapidement évaluer le nombre de « workers » nécessitant un équipement. Elles seront ensuite responsables de la maintenance, du stockage et de l’éventuel remplacement des EPI attribués aux « workers », lesquels devront de leur côté signaler toute anomalie ou défaillance du matériel. L’autorité compétente en matière d’inspection du travail – Health and Safety Executive (HSE) – a publié sur son site un guide d’information à l’attention des employeurs. Elle rappelle aussi que toute entreprise ne respectant pas cette nouvelle règle sera sanctionnée. Notons que sur l’année fiscale 2020/2021, 1,7 million d’actifs ont déclaré une maladie professionnelle selon l’HSE.
Grande-Bretagne : les employeurs contraints de fournir un équipement de protection individuelle (EPI) aux « workers »
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