Depuis le 1er juillet, les infirmières, pharmaciens, kinésithérapeutes et ergothérapeutes britanniques peuvent eux aussi délivrer des « fit notes », document obligatoire pour justifier l’absence d’un employé durant plus de sept jours consécutifs. Le gouvernement, à l’origine de ce changement législatif, espère ainsi faciliter les démarches des salariés. Son autre objectif est d’encourager le retour au bureau dans la mesure où ces arrêts de travail 100% digitaux contiennent, par ailleurs, des indications précises, de la part du professionnel de santé, pour maintenir le salarié au travail ou permettre son retour rapide. « Avoir un problème de santé ne doit pas empêcher de travailler, a estimé la secrétaire d’État en charge de la santé au travail Chloe Smith. Ce changement va permettre aux salariés et aux employeurs de bénéficier plus facilement de conseils pour faciliter le maintien au travail, tout en réduisant la paperasse et en libérant du temps pour les médecins », a-t-elle précisé. Pour les experts RH, cette nouvelle organisation pourrait effectivement réduire l’absentéisme. « Si les salariés peuvent bénéficier de l’évaluation d’un spécialiste de la santé comme un kinésithérapeute, alors on peut espérer qu’il y aura des conseils sur-mesure donnés sur chaque fit note, ce qui pourrait au final réduire le temps d’absence du salarié », a jugé Abigail Maino, du cabinet d’avocats DMH Stallard.
Grande-Bretagne : les médecins ne sont plus les seuls à prescrire des arrêts maladie
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