Un nouveau record d'utilisation des contrats zéro-heure – qui ne garantissent ni temps de travail ni salaire - a été atteint en août 2014, précise l'Office national des Statistiques ONS. Il représente une hausse de 28% par rapport au dernier recensement similaire datant de janvier 2014, qui avait fait état de 1,4 million de contrats (v. dépêche n°8361). A l'approche des élections générales de mai, nul doute que ce nouveau chiffre va relancer le débat sur l'usage abusif de ces contrats flexibles qui concerneraient déjà plus de 50% des employés de l'hôtellerie et de la restauration. L'ONS appelle néanmoins à la prudence quant à l'analyse de ces données, soulignant d'une part l'impact saisonnier, et d'autre part la possibilité que cette hausse soit liée au fait que de plus en plus de Britanniques aient pris récemment conscience qu'ils étaient employés sous ce type de contrat.
Une hausse constante, malgré des estimations polémiques. Une autre enquête complémentaire de l’ONS confirme néanmoins que le recours aux contrats zéro-heure est devenu monnaie courante dans le Royaume. Ainsi, selon l’institut de statistiques, qui précise que certaines personnes cumulent les contrats de ce type, au moins 697 000 salariés étaient employés sous cette forme de contrat pour leur emploi principal au dernier trimestre 2014 (soit 2,3% des salariés du pays), contre 586 000 un an...
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