Le ministre de la Justice Robert Buckland a reconnu en fin de semaine dernière qu’un employeur avait légalement le droit d’exiger à ses nouveaux salariés d’être vaccinés contre le coronavirus. La légalité de cette clause, surnommée «no jab, no job», dépendra «beaucoup des conditions d’emploi et du contrat», a cependant souligné le ministre, précisant qu’il serait «surpris qu’il y ait déjà des contrats de travail ayant rendu cette approche légale». «La question va devoir être testée», a-t-il encore ajouté. Dans la foulée de cette déclaration, Charlie Mullins, le patron de l’entreprise londonienne de plomberie Pimlico Plumbers, a annoncé avoir déjà adopté une telle clause. «Nous avons déjà élaboré les contrats, les avocats en sont très contents. Ils disent que c’est légal car nous avons une obligation de protéger nos employés et nos clients afin de respecter les lois sur la santé et la sécurité», a-t-il lancé. Des observateurs ont quant à eux invité les employeurs à la prudence, s’inquiétant non pas de la légalité de cette clause, mais du fait qu’elle pourrait générer des plaintes, par exemple de jeunes candidats exclus du plan vaccinal et s’estimant discriminés. A noter que le gouvernement a par contre affirmé qu’il serait illégal d’imposer la vaccination à des employés déjà sous contrat. «Se faire vacciner n’est pas obligatoire et il serait discriminatoire de forcer quelqu’un à le faire», a précisé le porte-parole du Premier ministre.
Grande-Bretagne : refuser d’embaucher un salarié non vacciné contre le Covid-19 est légal
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