Alors que Syriza, le parti de gauche radicale, porté au pouvoir en janvier 2015, fête sa première année à la tête du pays, la colère grandit dans tous les rangs de la société grecque. Le projet de loi sur les retraites remis aux créanciers par le gouvernement grec début janvier attire les foudres des syndicats du privé et du public qui ont appelé à une grève générale massive jeudi, la 3e depuis septembre.
Mardi, le coup d’envoi de cette semaine de mobilisation a été lancé par les chauffeurs de bus, de tramways et de métro avec un arrêt de travail entre 11h et 16h. Mercredi, c’était au tour des journalistes de se mettre en grève. La GSEE, la principale confédération syndicale grecque du secteur privé et le syndicat grec des fonctionnaires, Adedy, mais aussi les organisations représentants les travailleurs indépendants, les chercheurs, les médecins, les pharmaciens, la confédération des taxis...
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