Alors que la fin de la mandature européenne approche, plusieurs États dont l’Allemagne et la France bloquent l’adoption de la directive sur le devoir de vigilance. Isabelle Schömann, secrétaire générale adjointe de la Confédération européenne des syndicats, le déplore auprès de mind RH tout en annonçant une poursuite de la mobilisation. Selon elle, l’échec du processus serait d’autant plus regrettable qu’elle marquerait la déconnexion de certains États et organisations patronales, alors que la nécessité de réglementer est reconnue par beaucoup d’entreprises.
Comment réagissez-vous à l’attitude de certains États qui a conduit à l’absence de majorité qualifiée ?
Il y a eu des demandes de dernière minute de la part de certains États membres plus ou moins en lien avec le sujet lui-même pour diminuer le texte, le vider de certains éléments et augmenter les seuils. Ces positions créent plus de confusion qu’elles n’apportent de solutions. Certains gouvernements ne veulent clairement pas aboutir à un compromis car quand il y a une volonté politique, il...
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