Tensions sociales chez Foodora, la filiale italienne du groupe allemand qui propose la livraison à domicile de repas préparés par des restaurants. Un groupe de livreurs à vélo a entamé une série de protestations après que la direction a décidé de passer d’une rémunération horaire à une rémunération par livraison effectuée. Il s’agit de l’un des premiers conflits sociaux générés en Italie par l’ubérisation de l’économie, et les pouvoirs publics y sont particulièrement attentifs.
Foodora, présente en Italie depuis un peu plus d’un an, utilise les services de près de 700 livreurs à Milan et Turin, employés comme Co.Co.Co. (contrats de collaboration coordonnée et continue, une formule intermédiaire entre travail salarié et travail autonome). Le détonateur du conflit, début octobre, a été la décision du groupe de passer d’une rémunération de 5,60 euros de l’heure à un paiement par livraison effectuée, d’abord fixé à 3 euros bruts puis, devant les protestations, à 4...
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Auteur.e.s de l’article
Hélène Martinelli
Pigiste