Susanna Camusso a été reconfirmée à la tête de la CGIL lors de son XVIIe congrès qui s'est tenu à Rimini du 6 au 8 mai, avec la participation de 953 délégués représentant ses 5,7 millions de membres. La majorité a approuvé la communication et les conclusions de la secrétaire générale, assumant les contenus de son document « Le travail décide le futur ». Contre la tentative de délégitimation du syndicat et « la crise de représentation », elle vise à renforcer son action sur les lieux de travail et le territoire, en s'appuyant sur l'application de la récente réforme de la représentation syndicale, et à consolider l'unité d'action avec la Cisl et l’Uil, les deux autres principales confédérations italiennes.
« Réunifier » le monde du travail. Face à un travail inexistant, fragmenté ou précarisé, la fin de la concertation, une crise qui s’éternise et les attaques au syndicat qui s’intensifient depuis l’accès au pouvoir de Matteo Renzi (v. dépêche n° 8367), Susanna Camusso, la leader de la CGIL, a indiqué la voie dans son discours d’ouverture du 17e congrès de la confédération. « Nous nous opposons à l’idée d’une autosuffisance du gouvernement, qui non seulement coupe l’interaction avec les...
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