Les conventions collectives de branche, qui régissent les salaires en Italie, favorisent les inégalités de pouvoir d’achat et avantagent les travailleurs du Sud. Telles sont les conclusions d’une étude présentée le 3 juin au Festival de l’Économie de Trente et réalisée par trois économistes : Tito Boeri, de l’université Bocconi (par ailleurs actuel Président de l’INPS, l’institut de prévoyance italien) ; Andrea Ichino, de l’European University Institute de Florence ; et Enrico Moretti, de l’université américaine de Berkeley.
La recherche, intitulée « Écarts territoriaux et négociations : quand l’égal devient inégal », met en parallèle différentes données : niveaux de salaires, productivité du travail, coût du logement. Ainsi, la productivité du travail est plus élevée dans le Nord de l’Italie que dans le Sud, mais les salaires nominaux ne peuvent pas tenir compte de cette donnée parce qu’ils sont déterminés par les conventions collectives nationales de branche.
Les départements du Sud de l’Italie sont...
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