Pressés par le gouvernement de définir des lignes directrices uniformes pour garantir la sécurité des salariés sur les lieux de travail, les syndicats Cgil, Cisl et Uil et les organisations patronales Confindustria, Confapi et Confartigianato (grandes et petites entreprises industrielles et artisanales) ont conclu samedi 14 mars un protocole d’accord. Il leur a fallu 18 heures de négociations pour mettre au point ces indications opérationnelles qui s’appliquent dès le 16 mars à toutes les entreprises. Un accord nécessaire, alors que les travailleurs ont débrayé spontanément la semaine dernière dans différentes usines, et que des grèves se poursuivent, notamment dans la mécanique et métallurgie. Plusieurs des grands groupes du pays – FCA en tête – ont annoncé la suspension de leur production.
Protéger les salariés. Le protocole en 13 points, qui définit des procédures et des indications opérationnelles pour lutter et contenir la diffusion du coronavirus, pose dès son préambule que « les activités productives ne pourront continuer qu’en présence des conditions nécessaires à assurer la protection des salariés ». Les entreprises industrielles pourront recourir à la « Cassa integrazione » (chômage technique) de façon à réduire ou suspendre tout ou partie de leurs activités. Les...
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