Les syndicats Cgil, Cisl, et Uil ne sont pas ressortis rassurés de leur première rencontre, le 16 janvier 2008, avec le Président du Conseil, Romano Prodi, au sujet de la privatisation d'Alitalia et de sa cession éventuelle à Air France-KLM. Les organisations syndicales craignent en particulier les conséquences sociales de la restructuration globale de la compagnie qui devrait découler de sa privatisation. (Réf. 080038)
Selon le secrétaire général de la Cgil, Guglielmo Epifani, la rencontre avec Romano Prodi n’a pas apporté de solutions concrètes. Pour ce dernier, le gouvernement doit encore fournir des informations sur les questions fondamentales qu’il « faut définir et imposer à Air France », ainsi que sur le plan industriel, car « au-delà de milliers d’emplois, il est également question d’un secteur stratégique ». Luigi Angeletti, le secrétaire général de l’Uil s’est déclaré également très insatisfait et a
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