L'une des principales sociétés italiennes de centres d'appel, Atesia, qui avait été enjointe fin août par l'inspection du travail d'embaucher 3 200 travailleurs précaires, vient de gagner la première manche de la procédure judiciaire. Le tribunal saisi a suspendu, fin novembre, par mesure de précaution, la décision de l'Inspection du Travail, en estimant que celle-ci pourrait causer un dommage concret à l'entreprise. Cette décision crée un contretemps à la politique du gouvernement italien de moralisation du secteur des call centers et de résorption de l'emploi précaire, présentée comme une priorité. (Réf. 061226)
Les centres d’appels italiens, qui emploient environ 250.000 personnes, fonctionnent en grande partie avec des travailleurs recrutés en “contrats sur projet” et non avec des salariés en bonne et due forme. La décision des inspecteurs du travail, qui ont mené l’enquête chez Atésia et qui ont requis l’embauche en CDI de 3 200 précaires, avait connu une intense répercussion médiatique (v. dépêche n°06931). Cette décision s’appuyait sur une circulaire ministérielle du 14 juin qui tentait de mettre
…Vous avez une information à nous partager ?