Après 44 jours de grève ininterrompue, l’une des plus longues de l’histoire du syndicalisme italien, et cinq mois de négociation marquée par ruptures et reprises (v. dépêche n°8648 et 8701), les syndicats, l’entreprise et les institutions nationales et locales ont trouvé l’accord sur le plan industriel d’AST le 3 décembre. Il prévoit le maintien de l’activité pour les quatre prochaines années, la baisse des « excédentaires » de 550 à 290 avec des départs sur base exclusivement volontaire, et restaure en partie l’accord d’entreprise que la direction avait dénoncé unilatéralement.
Le plan industriel. Valable de 2014 à 2018, le nouveau plan prévoit 140 millions d’euros d’investissements, une production minimale d’acier coulé, fixée à un million de tonnes annuelles, et un programme pour augmenter l’efficience des deux fours de fusion (alors que dans le plan précédent l’arrêt de l’un des deux était prévu), le renforcement du réseau commercial pour permettre l’augmentation du volume de production « si les conditions du marché le permettront ». L’entreprise s’engage notamment
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