Le dialogue social de printemps, ou shunto, devrait déboucher sur une hausse globale des salaires pour 70 % des grandes entreprises. En effet chaque année depuis 1952, entre mars et avril, les syndicats lancent le shunto, une campagne nationale dans le but d’obtenir une augmentation des salaires indexée sur le taux de référence le plus élevé du marché de l’emploi. D’après le sondage du quotidien économique Nikkei, 22 % d’entre-elles suivant la directive du premier ministre d’une hausse de 3 % au moins. Pour la confédération syndicale Rengo, le shunto de 2018 vise surtout à corriger les contractions salariales et à réduire les inégalités entre les travailleurs temporaires et permanents.
A travers les négociations salariales du printemps 2018, les entreprises japonaises, particulièrement dans les secteurs d’avenir, tentent ainsi de répondre à la faible attractivité du Japon sur le marché international de l’emploi en comparaison de l’Europe ou des Etats-Unis, alors que la population active est en déclin. L’interrogation porte désormais sur la capacité du tissu de PME à répercuter cette hausse de 3 % demandée par le gouvernement. Ces dernières, peu confiantes en l’avenir, ne...
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