Torsten Müller, chercheur à l’Institut syndical européen, a coécrit une étude sur « Les accords transnationaux d’entreprise et le rôle des CE européens dans les négociations », aux côtés de Hans-Wolfgang Platzer et Stefan Rüb de l’Université de Fulda en Allemagne. En se basant sur 82 entretiens téléphoniques avec des membres de CE européens dans la métallurgie, ils ont cherché à analyser l’émergence et la dynamique des accords d’entreprise transnationaux (formels et informels) au niveau européen. Torsten Müller décrit à Planet Labor les principales conclusions de l’étude ainsi que l’importance des arrangements informels conclus "en dehors des radars", pour la première fois mise en lumière par la recherche empirique.
- Selon vous, quelles sont les principales conclusions de votre recherche ?
Torsten Müller. En termes de contenu, le premier point est que 12 à 15 % des 300 entreprises du secteur du métal ayant un CE européen ont signé un accord formel, ce qui confirme plus ou moins les résultats des listes officielles fournies par la Commission européenne par exemple. Nous avons également recensé des cas qui ne sont pas inclus dans les listes officielles, mais pas au point de remettre ces dernières en...
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