Le marché automobile russe connaît sa plus grave crise depuis 15 ans. Les ventes de véhicules neufs ont chuté de plus d’un tiers en 2015, selon l’Association of European Business (AEB). L’Etat a injecté 43 milliards de roubles l’an dernier (516 millions d’euros) pour aider l’industrie, mais les subventions publiques ne suffisent pas. Les employeurs, dont Renault-Nissan et PSA Peugeot Citroën, prennent des mesures drastiques pour faire face à cette 3e année consécutive de baisse.
Nouvelle peu réjouissante pour les 45 000 employés d’AvtoVAZ à Togliatti, à leur retour de congés le 18 janvier : le premier constructeur automobile russe, contrôlé par l’alliance Renault-Nissan, instaure une semaine de quatre jours à partir du 15 février. Les salaires vont donc diminuer d’environ 20%. Cette mesure assure cependant la préservation des emplois, les licenciements collectifs étant interdits par la loi pendant cette période, note Sergueï Zaïtsev, président du syndicat...
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