« Nous sommes parvenus à une profonde transformation de l'entreprise en un laps de temps très court. C'est une première étape mais une étape très importante » s'est félicité Rickard Gustafson, le président de la compagnie aérienne SAS, lors de la conférence de presse du 19 novembre au cours de laquelle il annonçait que les 8 syndicats de pilote et de personnel navigant avaient signé l'accord qu'il présentait comme l'ultime recours avant la faillite. Les concessions demandées aux salariés étaient importantes car elles touchaient les salaires, les retraites et la productivité. Les syndicats concernés sont à la fois satisfaits d'avoir sauvé des emplois mais furieux de la manière dont les négociations ont été menées. Ils critiquent également le comportement des différents gouvernements. (Réf. 120688)
L’accord est conclu pour 3 ans et s’appliquera à compter du 1er décembre 2012.
Un accord exigeant et largement médiatisé. En début du mois de novembre, le groupe aérien était annoncé au bord de la faillite. La direction présentait un plan de la dernière chance prévoyant une diminution significative des salaires et une réorganisation du groupe SAS conduisant à une diminution des effectifs de 15 000 à 9 000 salariés et caractérisée par :
- La vente de la compagnie régionale Widerøe
- Le regroupement
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