Rien n’était gagné d’avance car les revendications des parties à la négociation n’avaient jamais été aussi éloignées depuis 1997. C’est donc un accord de raison qui a été signé par les organisations patronales de l’industrie qui voulaient éloigner le risque d’une grève néfaste pour leur économie. Conclu le 31 mars 2016 pour une durée d’1 an, l’accord prévoit notamment une augmentation des salaires de 2,2% et conforte la mise en place d’un système de retraite à temps partiel. Dans la foulée, les secteurs du papier et du commerce ont signé des accords prévoyant également les mêmes niveaux d'augmentation.
Des syndicats globalement satisfaits de l’accord. « Nous, les syndicats de l’industrie, avions 4 exigences communes : obtenir une augmentation réaliste des salaires qui donne à chacun de nos membres un accroissement réel de sa rémunération, obtenir de nouvelles dispositions en faveur des retraites flexibles et améliorer le travail sur l’égalité et l’environnement professionnel. Nous y sommes parvenus dans tous les domaines » se félicite Martin Linder, président du syndicat Unionen (syndicat...
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