Cela ne s’était pas vu depuis 20 ans. Le 21 octobre, la confédération LO a annoncé qu’elle renonçait à coordonner les revendications de ses 14 syndicats membres (qui représentent 3 millions de salariés) pour les négociations prévues en 2016, ayant échoué à trouver un accord sur les priorités en matière salariale. Cette décision inquiète la confédération patronale Svenskt Nâringsliv qui espère que cette dissension n’aura pas d’impact sur le long terme ni sur la prééminence des négociations dans l’industrie. Mais elle révèlerait davantage une tendance de fond due notamment aux évolutions récentes du marché du travail.
Des approches trop différentes. Depuis 2007, les négociations au sein de LO s’organisent principalement autour de la question des bas salaires et de l’égalité entre les hommes et les femmes. Les 14 syndicats membres ont convenu d’avoir comme objectif principal la diminution de 6% des différences de salaires entre hommes et femmes en 2028. Mais ils commencent à avoir des visions différentes sur la manière de l’atteindre et de nombreux points de divergence sont apparus lors des discussions, le pr
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