Prendre en compte les avancées scientifiques. Les représentants européens des travailleurs ont répondu par l’affirmative à la consultation lancée par la Commission européenne peu avant l’été (v. dépêche n°090796) sur la nécessité de réviser la directive 2004/40 protégeant les travailleurs contre les champs électromagnétiques. La CES, et dans son sillon la FSESP-EPSU (qui a en notamment en charge le secteur médical mais aussi celui de l'électricité), indiquent dans leur réponse que les avancées scientifiques plaident en faveur d’une mise à jour de la législation tant du point de vue des valeurs mesurables directement par les employeurs, et à partir desquelles ils sont tenus de prendre des mesures de protection, que des valeurs limites d’exposition aux champs électromagnétiques. Des recherches ont en effet montré, ces dernières années, que les seuils contenus dans la législation européenne étaient trop strictes. Une révision leur semble d’autant plus nécessaire que la directive n’intègre pas la notion de progrès scientifiques, considérant le seul effet à moyen terme de l’exposition et négligeant ceux à moyen et long terme.
du point de vue des valeurs mesurables directement par les employeurs, et à partir desquelles ils sont tenus de prendre des mesures de protection, que des valeurs limites d’exposition aux champs électromagnétiques. Des recherches ont en effet montré, ces dernières années, que les seuils contenus dans la législation européenne étaient trop strictes. Une révision leur semble d’autant plus nécessaire que la directive n’intègre pas la notion de progrès scientifiques, considérant le seul effet à mo
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