« Nouvelle stratégie ambitieuse ». Faire de l’UE « l’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde d’ici 2010 », tel était le leitmotiv de la stratégie de Lisbonne lancée en 2000. Cette formule, qui ne manquait pas de panache, n’a pas suffit aux Vingt-Sept pour atteindre leurs objectifs, l’échéance fixée étant l’année prochaine. Le Conseil européen, qui s'est déroulé le 10 et 11 décembre, s’est penché sur l’après 2010. Malgré le bilan mitigé de cette stratégie, il en a reconnu la nécessité par temps de crise lors du Conseil européen de printemps dernier. Dans ses conclusions du 11 décembre, le Conseil appelle à repenser la stratégie de manière « ambitieuse » et à inscrire les réformes structurelles dans la durée : « Afin d'améliorer encore la compétitivité et d'accroître le potentiel de croissance durable de l'UE, les politiques doivent être recentrées vers des réformes à long terme dans le cadre d'une nouvelle stratégie ambitieuse et restructurée ». Le principe de la stratégie de Lisbonne est le suivant : dans le cadre de la méthode ouverte de coordination, les Etats membres reçoivent des objectifs à atteindre de manière volontaire au niveau national, tous interdépendants du succès de leurs voisins; il s’agit ainsi d’encourager la convergence vers le haut des politiques européennes économiques et sociales.
restructurée ». Le principe de la stratégie de Lisbonne est le suivant : dans le cadre de la méthode ouverte de coordination, les Etats membres reçoivent des objectifs à atteindre de manière volontaire au niveau national, tous interdépendants du succès de leurs voisins; il s’agit ainsi d’encourager la convergence vers le haut des politiques européennes économiques et sociales.
Champ d’application. Les effets économiques et sociaux de la crise, le vieillissement démographique, les inégalités cro
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