Souvent plus royaliste que le roi, l’UE a longtemps été peu regardante sur les réelles conditions de concurrence pratiquées par ces partenaires commerciaux, au nom d’une doxa bien établie du libre échange et de rejet de tout ce qui pourrait s’apparenter à du protectionnisme. Elle a toutefois opéré un tournant depuis quelques années, tournant qu’elle s’est engagée à accentuer en misant davantage sur « la contribution de la politique commerciale face aux grands défis mondiaux tels que le changement climatique, le développement durable ou la transition numérique ». Elle a lancé hier 17 juin une consultation publique pour réexaminer sa politique commerciale, à l’aulne notamment de ce nouvel objectif.
Un des enjeux de ce « réexamen de ses politiques commerciales » qui fait l’objet d’une consultation lancée hier 17 juin (jusqu’au 15 septembre) est effectivement d’en faire un levier de transformation à l’échelle internationale. Il accompagne aussi, comme le précise le document de consultation celui d’ « améliorer les conditions de concurrence et protéger les entreprises et les populations de l’Union », tous ces défis étant exacerbés par la crise actuelle.
L’instabilité internationale y est pou
…Vous avez une information à nous partager ?