Accueil > Médias & Audiovisuel > Julie Richards (The Guardian) : “Nous avons réduit nos émissions carbone de 30 % en deux ans” Julie Richards (The Guardian) : “Nous avons réduit nos émissions carbone de 30 % en deux ans” Julie Richards est directrice du développement durable et de la transformation opérationnelle du Guardian, l'un des médias les plus mobilisés dans la réduction de son empreinte environnementale. Le titre a pour ambition de réduire ses émissions carbone de 67 % entre 2020 et 2030. Pour mind Media, elle revient sur les initiatives mises en place, les premiers enseignements et résultats. Elle évoque aussi les défis financiers et pratiques qu’implique un tel engagement. Par Charlène Salomé. Publié le 23 février 2023 à 13h10 - Mis à jour le 19 juillet 2023 à 19h34 Ressources The Guardian est l’un des groupes médias ayant amorcé le plus tôt la réduction de son empreinte carbone. Comment cela se concrétise-t-il ? Nous agissons de manière proactive et organisée. Nous venons d’ailleurs de renouveler en octobre 2022 notre déclaration d’engagements sur le climat (celle-ci prévoit notamment une couverture rédactionnelle large du changement climatique insistant sur l’impact du dérèglement climatique sur les populations, la publication d’indicateurs clés, la réduction des deux tiers de ses émissions carbone d’ici 2030, ndlr). Notre action passe notamment par la réalisation d’un audit carbone annuel. Nous collaborons sur ce point avec le cabinet de conseil Green Element. Nous recueillons en interne des données au sein de l’entreprise et auprès de notre chaîne d’approvisionnement. De son côté, Green Element dispose d’un outil pour convertir ces données en mesure d’émissions. Pour le calcul, ils utilisent le protocole GHG, la méthodologie internationale de calcul des émissions la plus utilisée dans le monde (la méthode GHG, pour Greenhouse Gas, a été mise en place par deux organismes, le WBCSD, World business council for sustainable development, et le WRI, World resources institute, ndlr). Julie Richards 2022 Director of sustainability & operational transformation, The Guardian 2015 Delivery portfolio director, The Guardian 2011 Manager, strategy consulting, The Guardian 2007 Middle East analyst, Business Monitor International 2006 Telecoms analyst, Business Monitor International 2005 Journaliste, Europe Information Service A combien s’élèvent vos émissions carbone et quels sont les enseignements tirés de cet audit ? D’après nos résultats les plus récents, The Guardian émet l’équivalent de 23 000 tonnes de CO2 par an. Même si la mesure des émissions de carbone est un processus qui se standardise, et qu’il existe des conseils clairs dans le protocole GHG, elle reste complexe et implique de nombreuses décisions au sein de l’entreprise concernant ce qu’on inclut ou pas dans le calcul. Au fil du temps, nous avons élargi le périmètre de nos mesures. Par exemple, au cours des dernières années, nous avons ajouté des données concernant les déplacements de nos employés et avons commencé à estimer les émissions de nos salariés travaillant à domicile. Nous avons également ajouté des données issues de nos services digitaux. Nous savons actuellement comment mesurer les émissions liées à la publicité numérique et donc la chaîne d’approvisionnement publicitaire programmatique. Nous apprenons encore. Le plus grand enseignement que l’on retire de ce calcul est qu’il s’agit d’un processus vraiment complexe et que récupérer des données de bonne qualité et fiables de la part de nos fournisseurs prend du temps. Une campagne publicitaire en ligne émet en moyenne 5,4 tonnes de CO2 5 leviers activables par les sociétés adtechs pour réduire leur impact carbone “70 % du total de nos émissions carbone provient de la production de journaux, de la fabrication du papier à son impression, en passant par sa distribution et son recyclage” Quelles sont vos activités les plus émettrices ? 70 % du total de nos émissions carbone provient de la production de journaux, de la fabrication du papier à son impression en passant par sa distribution et son recyclage. Nous avons considérablement réduit notre empreinte dans cette catégorie ces deux dernières années. Nous avons également apporté quelques améliorations à notre chaîne d’approvisionnement. Notre plus gros imprimeur, qui imprime tous nos journaux quotidiens, fonctionne depuis peu aux énergies renouvelables, ce qui a eu un impact positif sur nos émissions globales. Nous nous efforçons toujours de minimiser les gaspillages dans la chaîne d’approvisionnement, de réduire le nombre d’invendus et de discuter avec chacun de nos fournisseurs afin d’identifier les améliorations qui peuvent être apportées. Quels sont les objectifs de réduction des émissions de carbone que le journal s’est fixés ? Nous avons prévu de réduire nos émissions de deux tiers, soit 67 %, entre 2020 et 2030. A ma connaissance, c’est l’objectif le plus ambitieux porté par un média. Et cela inclut l’ensemble de notre chaîne d’approvisionnement, scopes d’émissions 2 et 3 compris. Nous sommes très satisfaits des progrès réalisés jusqu’à présent ; nous avons déjà réduit nos émissions d’environ 30 % au cours des dernières années. Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre cet objectif, mais la tâche ne sera pas facile car les réductions qui viennent en premier sont souvent les plus faciles à réaliser. Si la réduction des émissions liées à la fabrication des journaux est clé pour atteindre nos objectifs, nous examinons aussi d’autres postes tels que les déplacements humains ou encore les activités numériques. Nous avons récemment modifié notre infrastructure informatique et migré nos données vers un nouveau datacenter externe qui est alimenté uniquement par des énergies renouvelables. Nous examinons tous les aspects de notre chaîne d’approvisionnement, en essayant d’apporter des améliorations dans tous les domaines. Il faut mobiliser toute l’entreprise pour atteindre nos objectifs. Quelles sont les décisions prises en ce qui concerne l’activité publicitaire ? L’action la plus importante que nous ayons entreprise, et dont nous sommes les plus fiers, est la fin de la publicité pour les combustibles fossiles sur nos supports médias depuis janvier 2020. Nous avons été le premier grand titre de presse international à prendre un tel engagement. Nous pensions alors que d’autres éditeurs nous suivraient. Nous avons estimé qu’il s’agissait d’une déclaration importante, basée sur le fait que l’industrie des combustibles fossiles est responsable de la majorité des émissions, mais aussi sur le fait qu’elle a été un frein important aux progrès dans la lutte contre le changement climatique. Au niveau plus opérationnel, nous étudions actuellement les émissions carbone dans la chaîne de nos partenaires publicitaires en programmatique. Cette activité repose sur une chaîne complexe, avec de nombreux fournisseurs de technologies différentes. Nous essayons de définir, avec les agences et d’autres acteurs du secteur, des normes communes sur la façon dont nous pouvons mesurer ces émissions. La mesure des émissions carbone dans la publicité en ligne reste encore marginale Vous avez évoqué votre décision de refuser les publicités des entreprises issues des énergies fossiles. Comment cette décision a-t-elle impacté votre activité ? Au moment où nous avons pris cette décision, il s’agissait d’un montant important. Nous savions que cette décision nous rendrait la vie un peu plus difficile à court terme, surtout celle de nos équipes commerciales. Mais il s’agissait d’une déclaration claire sur nos valeurs. Dans l’ensemble, nous avons eu des retours extrêmement positifs de la part des marques, des lecteurs et des défenseurs de l’environnement. Dans le secteur de la publicité, nous constatons que les marques commencent à réfléchir aux médias qu’elles financent et au type d’organisation qu’elles soutiennent. Et elles se rendent compte qu’il est vain et contre productif de définir des valeurs d’entreprise durables et de les communiquer à leurs consommateurs si elles achètent également des encarts publicitaires dans des médias qui contredisent ces valeurs. Du côté des lecteurs, nous avons constaté une augmentation assez importante du nombre de dons et d’abonnements. Tant du point de vue commercial que moral, c’était la bonne décision pour nous. Gwendal Bihan (Axionable) : “Il faudra faire des choix médias pour réduire l’empreinte carbone de la publicité” “Comprendre les émissions associées à la publicité est difficile. Et lorsque vous voulez y apporter des changements, vous devez travailler avec un grand nombre de fournisseurs et de décideurs différents ; c’est encore plus complexe” Quelles sont les principales difficultés qui entravent vos efforts et comment peuvent-elles être surmontées ? Le défi de la transition environnementale est avant tout financier, en particulier en ces temps d’inflation croissante et d’augmentation du prix des matières premières. Les difficultés viennent également du profil même de l’industrie de la presse, qui est un marché contractuel dans lequel des fournisseurs disparaissent pour laisser place à d’autres. Il est donc difficile de trouver des fournisseurs qui répondent à nos objectifs de durabilité tout en assurant une certaine sécurité dans l’approvisionnement. Mais nous avons réussi à développer de bonnes relations avec nos principaux fournisseurs. Autre enjeu, la chaîne publicitaire est particulièrement complexe, avec de nombreux intermédiaires impliqués. Comprendre les émissions associées à la publicité est donc en soit difficile. Et lorsque vous voulez y apporter des changements, vous devez travailler avec un grand nombre de fournisseurs et de décideurs différents. C’est donc encore plus complexe. Cela peut également créer des tensions au sein des équipes en interne. Nous avons une toute petite équipe chargée du développement durable, mais nous travaillons en étroite collaboration avec différents départements de l’entreprise, comme l’équipe chargée de la publicité et l’équipe chargée de la production et la publication des journaux. Lorsque la chaîne d’approvisionnement est très complexe, ces équipes sont confrontées à de nombreux défis et il peut être difficile de gérer ce travail quotidien. Arthur Millet (Alliance Digitale) : “Il y a un fort enjeu à démontrer que la sobriété énergétique permet d’obtenir la même efficacité publicitaire” Au sein de la rédaction, combien de journalistes sont dédiés aux questions environnementales ? Quel changement ce programme vers la transition écologique a-t-il sur la production éditoriale ? Nous avons un pôle de 20 reporters et rédacteurs qui se consacrent entièrement aux sujets environnementaux au niveau mondial. Ils sont basés au Royaume-Uni, en Australie, aux Etats-Unis et au Brésil, mais beaucoup d’autres journalistes sont impliqués dans ces questions, car elles ont un impact sur la société dans son ensemble. Même dans nos articles lifestyle ou dans nos rubriques sur l’alimentation et les voyages, nos équipes réfléchissent à l’aspect durable de leurs sujets. Dans le domaine des voyages par exemple, nous produisons beaucoup d’articles sur les voyages en train ou via d’autres moyens de transport durables. En moyenne, nous écrivons 50 articles par semaine sur l’environnement. L’année dernière, près de 4 000 articles ont été consacrés à ce sujet. Sur notre site web, ils ont été lus par 65 millions de personnes. “Nous cherchons à augmenter la proportion de lecteurs qui s’abonnent à notre journal papier afin de limiter le nombre d’exemplaires invendus chaque jour en kiosque et réduire ainsi la quantité de déchets dans la chaîne d’approvisionnement” Le modèle économique du Guardian repose essentiellement sur l’abonnement et le don. Cette orientation éditoriale et ces engagements ont-ils eu un effet visible dans votre relation avec les lecteurs ? Oui, nous avons constaté que les lecteurs qui lisent beaucoup d’articles sur l’environnement ont plus fortement tendance à faire un don ou à s’abonner au Guardian. Nous menons d’ailleurs des campagnes pour mettre en avant notre couverture environnementale. Je vous donne un exemple : ces quatre dernières années, entre septembre et novembre, nous avons organisé un événement annuel appelé “Climate Moment”, au cours duquel nous parlons spécifiquement de notre journalisme sur le climat et des mesures que nous prenons en tant qu’entreprise pour endiguer cette crise. L’année dernière, nous avons constaté une augmentation de 90 % des revenus des lecteurs pendant cette campagne qui a duré trois semaines. Radio France fait de la transition numérique une priorité éditoriale Vous avez annoncé il y a quelques semaines une nouvelle étape de votre transition en voulant mesurer l’empreinte de l’entreprise sur la biodiversité. Pourquoi cette décision ? La science nous le dit, et nos reportages le confirment, la crise de la biodiversité et la crise climatique sont liées. Le monde naturel doit être restauré pour atteindre les objectifs climatiques et nos sociétés doivent cesser de brûler des combustibles fossiles. Nous avons besoin d’un écosystème sain pour parvenir à capter le carbone de l’atmosphère. Dans le cadre de leurs enquêtes et reportages quotidiens, certains de nos journalistes spécialisés dans la biodiversité ont examiné les mesures prises pour lutter contre l’impact sur la biodiversité, c’est-à-dire sur la nature. En collaboration avec eux, nous avons donc décidé d’évaluer l’impact du Guardian sur l’usage et la pollution de l’eau, de la terre et de l’air et même sur la faune et la flore. Il s’agit d’un nouveau domaine de recherche ; la méthodologie est loin d’être aussi bien établie que celle pour la mesure des émissions carbone. Nous l’envisageons donc comme une expérimentation pour en apprendre davantage sur ce processus et ce qu’il implique, et pouvoir identifier les postes les plus impactants. Nous ne nous attendons pas à ce qu’il nous donne une compréhension totale du problème. Le Guardian veut mesurer l’impact de son activité sur la biodiversité Comment procédez-vous pour identifier vos activités qui ont le plus d’impact sur la biodiversité ? Nous travaillons sur ce sujet avec une petite équipe universitaire basée à l’Université d’Oxford, qui a réalisé pour nous une évaluation préliminaire sur la base des données que nous avons déjà recueillies dans le cadre de notre bilan carbone. Nous devrions recevoir les résultats d’ici quelques semaines maintenant. Nous considérons qu’il s’agit-là d’une première étape pour améliorer notre compréhension de ces problèmes. Nous nous attendons à trouver des similitudes avec les résultats de nos émissions carbone, et donc que le processus de production des journaux soit le plus grand facteur d’impact, car l’émission de carbone a nécessairement un impact sur la biodiversité. Les chercheurs de l’Université d’Oxford examinent également d’autres aspects tels que la pollution de l’air, de l’eau et des sols. Quelles sont les prochaines étapes que veut amorcer le Guardian dans sa politique écologique ? Nous analyserons les conclusions de l’audit sur la biodiversité lorsque nous les recevrons pour identifier les actions que nous pouvons entreprendre afin d’avoir un impact positif à la fois sur nos émissions carbone et sur notre impact sur la biodiversité. Ces étapes seront essentielles pour maximiser l’efficacité des actions que nous entreprenons. Nous cherchons également les moyens de réduire davantage les émissions liées à la production de journaux, qui reste le poste le plus impactant dans notre activité. Nous cherchons notamment à augmenter la proportion de lecteurs qui s’abonnent à notre journal papier afin de limiter le nombre d’exemplaires invendus chaque jour en kiosque et réduire ainsi la quantité de déchets dans la chaîne d’approvisionnement. Nous réfléchissons également à la manière d’impliquer plus profondément l’ensemble du personnel de l’entreprise dans notre travail de durabilité. Certaines équipes sont très impliquées, mais tout le monde doit comprendre qu’il a un rôle à jouer. C’est un enjeu important pour notre programme. Charlène Salomé Mesure carboneRoyaume-UniRSESites d'actualitéTransformation des médiasTransition écologique Besoin d’informations complémentaires ? 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