Chine : Watsons, L’Oréal et Alibaba accusent le coup d’une demande en berne 

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Dans un contexte de ralentissement en Chine, l’heure est à la grande prudence chez les acteurs de la beauté et du luxe.
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En Chine, le secteur de la beauté est en difficulté. Alors que Watsons a vu son CA chuter de 23 % en Chine au premier semestre 2024, pour L’Oréal, le repli s’est accéléré au Q3 2024. Ses ventes ont chuté de -6,5 % dans la région Asie du nord à € 1,95 milliard. “En Chine continentale, le marché de la beauté, déjà en déclin au Q2, continue de se contracter en raison notamment du faible niveau de confiance des consommateurs”, a indiqué le groupe. Si sa marque Aesop poursuit son expansion, avec l’ouverture de nouveaux magasins à Hong Kong (Langham Place) et à Macau (Galaxy Macau), il est, pour les autres, urgent d’attendre. En ligne, les performances ne sont pas meilleures. De janvier à septembre, Alibaba a annoncé une GMV en baisse de 9,5 % sur les produits de beauté. Le volume d’affaires est à -9,5 % sur les soins de la peau et du corps et à -4,7 % sur le maquillage et les parfums. 

Au 3e trimestre, Kering a fait état d’un CA de € 3,8 milliards en baisse de 16 % en comparable, en raison d’un ralentissement en Asie Pacifique et au Japon. Chez LVMH, l’activité a chuté de 4 % en organique au Q3 à € 19,1 milliards. La baisse des dépenses de consommation en Chine reste problématique pour le groupe, malgré les mesures de relance annoncées en septembre.

Depuis le début de l’année 2024, près de 20 marques de beauté ont baissé le rideau en Chine, notamment Benefit (groupe LVMH), Baum (filiale de Shiseido) et l’Américain 3Lab.

En septembre 2024, le marché chinois des produits cosmétiques a chuté, à nouveau, de 4,5 % en valeur à US$ 4,6 milliards (National Bureau of Statistics). Depuis juin, il est systématiquement en négatif : sur la période janvier-septembre 2024, ses ventes ont chuté de 1 % à US$ 43 milliards.

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