Conditions de travail chez Germanwings, au cœur du conflit. Appelé, fin septembre, à trancher le conflit opposant la direction de Lufthansa au syndicat Ufo, Bert Rurüp, ancien membre du « Conseil des sages », a réussi sa mission. Sa proposition de compromis a été acceptée, le 13 novembre, par les deux parties. Celle-ci règle notamment l’épineuse question des conditions de rémunération des stewards et hôtesses de l’air de Lufthansa appelés à travailler, à compter de janvier 2013, chez Germanwings, la nouvelle compagnie low cost du groupe. Il s’agissait du noeud du problème. Pour affronter la concurrence des Ryanair, Easyjet ou encore Air Berlin, la direction de Lufthansa avait annoncé, en pleine phase de négociation avec Ufo, que tous ses vols intérieurs et européens en dehors des lignes vers Francfort et Munich seraient à l’avenir assurés, à compter de janvier prochain, par une nouvelle entité à bas coût, née du regroupement de ses filiales Direct services et Germanwings. Le mot d’ordre lancé par la direction était clair : les coûts de cette nouvelle entité devaient impérativement demeurer compétitifs. Pas question d’accepter une détérioration des conditions de rémunération du personnel navigant, avait rétorqué le syndicat Ufo. Le fruit de cette altercation est aujourd’hui un compromis complexe.
ailler, à compter de janvier 2013, chez Germanwings, la nouvelle compagnie low cost du groupe. Il s’agissait du noeud du problème. Pour affronter la concurrence des Ryanair, Easyjet ou encore Air Berlin, la direction de Lufthansa avait annoncé, en pleine phase de négociation avec Ufo, que tous ses vols intérieurs et européens en dehors des lignes vers Francfort et Munich seraient à l’avenir assurés, à compter de janvier prochain, par une nouvelle entité à bas coût, née du regroupement de ses fi
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