Oubliées les querelles anciennes : à l’occasion des 10 ans du fameux « accord de Pforzheim », la Fédération des employeurs de la métallurgie Gesamtmetall et le syndicat IG Metall ont dressé à l’unisson, le 25 février, un bilan positif de cet accord à l’époque très controversé qui introduisait une nouvelle « clause d’exception », d’une ampleur inédite, permettant aux entreprises de s’écarter provisoirement de toutes les dispositions de l’accord collectif de branche, avec l’accord de l’IG-Metall, non seulement en cas de crise mais aussi pour renforcer leur compétitivité ou réaliser des investissements concrets en vue de créer ou maintenir l’emploi. Selon Gesamtmetall, cet accord « pionnier » a permis de stabiliser le système des accords collectifs en le flexibilisant et au passage d’améliorer sensiblement l’image de marque des partenaires sociaux. Pour l’IG Metall, il a permis de sauvegarder de nombreux emplois.
Une flexibilisation des accords collectifs réclamée par le patronat et le chancelier Schröder. « L’adoption de l’accord de Pforzheim ne peut pas être comprise en dehors de son contexte », a expliqué à Planet Labor Reinhard Bispinck, expert pour les négociations collectives de l’institut économique et social WSI de la Fondation syndicale Hans-Böckler. En 2003/2004, le système des accords collectifs se trouvait au cœur d’une violente polémique. Selon une idée largement répandue au sein de...
Vous avez une information à nous partager ?