La mobilisation qui est prévue pour demain 8 mars, journée de la femme, pourrait être sans précédent. Les associations féministes qui avaient appelé l'an dernier à un arrêt de travail symbolique de 30 minutes, appellent cette année toutes les femmes à cesser le travail durant 24 heures et à ne pas participer non plus aux tâches ménagères, pour montrer que "si nous nous arrêtons, le monde s'arrête". En soutien, CCOO et UGT ont convoqué des arrêts de travail de tous les travailleurs deux heures pour appuyer cette première grève féministe.
Le soutien pourrait être jugé comme timide par certaines de ces associations. Alors que les premières appellent à une grève féministe de 24h, les syndicats majoritaires dans le pays, CCOO et UGT, convoquent une grève de deux heures par tour de travail, le matin et l’après-midi. Et les syndicats minoritaires CGT et CNT appellent à un arrêt de 24 heures. Tous appellent aussi à la manifestation qui aura lieu en fin de journée dans les villes du pays.
La vice-secrétaire générale d’UGT, Cristina Antoñ
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Auteur.e.s de l’article
Cécile Thibaud
Correspondante en Espagne