En pleine pandémie, l’assureur britannique Aviva, aux côtés de la compagnie d’assurance écossaise Standard Life Aberdeen, est devenu le premier groupe à mettre en place le modèle « Living Hours » défendu par la Living Wage Foundation. Cela signifie que, sauf demande spécifique, Aviva garantira au moins 16 heures de travail par semaine. Par ailleurs, les horaires devront être annoncés au moins 4 semaines à l’avance et toute annulation intervenant à moins de 4 semaines sera sans conséquence pour le travailleur qui sera payé. «Il est temps de mettre fin aux contrats de travail sans sécurité et aux horaires imprévisibles. Avec tant de personnes affrontant l’incertitude, maintenant plus que jamais, ne pas être en mesure de compter sur un revenu stable, même à court terme, est un facteur de stress en plus», a estimé Danielle Harmer, DRH d’Aviva. Selon la Living Wage Foundation, 84% des Britanniques jugent que les entreprises devraient offrir plus de garanties alors que le coronavirus bouleverse un marché du travail marqué par une forte précarité et l’existence de contrats zéro heure, ne garantissant ni temps de travail ni salaire. Depuis 2014, Aviva versait déjà le Living Wage, un salaire minimum vital créé il y a près de 10 ans par la Living Wage Foundation (v. dépêche n° 10434) et plus élevé que le salaire minimum légal. Actuellement, il s’élève à 9,30 livres (10,33 E) dans le royaume
Grande-Bretagne : après la Living Wage, des entreprises s’engagent en faveur des « Living Hours »
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