Alors que la société de VTC a signé en mai un accord historique avec GMB autorisant pour la première fois ce dernier à représenter ses chauffeurs britanniques (v. dépêche n°12543), la plateforme américaine a surpris le monde de la gig economy en publiant, le 26 août, un communiqué commun avec le syndicat dans lequel les deux entités réclament «la fin de l'exploitation de plus de 200 000 chauffeurs» utilisant des plateformes en Grande-Bretagne. Elles invitent les autres VTCistes à imiter leur union.
Cet appel étonnant fait suite à la première rencontre officielle entre le secrétaire général de GMB, Gary Smith, et le directeur général d’Uber pour l’Europe du nord et de l’est, Jamie Heywood. Lors de leur discussion, tous deux ont estimé que les chauffeurs d’Uber en Grande-Bretagne bénéficient actuellement de certains droits, et plus spécifiquement du droit de représentation syndicale, que n’offrent pas d’autres plateformes comme Bolt et Addison Lee, précise le communiqué. «Uber s’est mobilisé
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