Pas une semaine ne se passe en Italie sans que des salariés des centres d’appel tentent de faire entendre leurs voix et dénoncent, via une grève ou une autre action choc, les milliers de licenciements qui ne cessent de se multiplier au sein des 1 400 sociétés du pays. Pour les 82 000 salariés de ce secteur en crise depuis plusieurs années (environ 30 000 sont des employés travaillant pour des sociétés tierces ou en intérim), l’avenir est en effet plus qu’incertain : le syndicat des salariés de la communication Slc-Cgil a tiré la sonnette d’alarme en ce début de mois évoquant pour la première fois une menace pour 20 000 postes et accusant la réforme Renzi d’avoir aggravé la situation.
D’importants licenciements. « 2 000 personnes travaillant pour le groupe Teleperformance doivent actuellement choisir entre être licenciées ou se résoudre une énième fois à abaisser leur propre salaire. 10 000 salariés d’Almaviva ont eux dû accepter une autre année de contrat de solidarité (NDLR : contrat d’entreprise réduisant les heures de travail afin d’éviter des licenciements). (…) 2 000 personnes travaillant au sein d’Infocontact doivent réduire leurs horaires pour garantir leur...
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