Répondant à l’appel de la Fiom, branche métallurgie de la CGIL, environ 15 000 Italiens ont battu le pavé samedi 28 mars à Rome pour dénoncer la précarisation du marché du travail et s’opposer au Jobs Act du gouvernement Renzi. Mais l’enjeu de ce rassemblement était aussi purement syndical, à l’heure où une guerre interne secoue le premier syndicat du pays.
Viendra, viendra pas ? Parlera, parlera pas ? Alors que cette manifestation, baptisée «Unions», était la 1ere grogne massive depuis celle de décembre (v. dépêche n°8788) contre le Jobs Act – loi cadre réformant le marché du travail qui a créé un CDI à protection croissante et entraînera prochainement la mise en place d’un salaire minimum – tous les observateurs s’intéressaient plus cette fois à la présence et l’attitude de la secrétaire générale de la CGIL, Susanna Camusso, lors de ce...
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