Si quelques grandes entreprises ont annoncé leur passage à la semaine de 4 jours conformément aux recommandations du gouvernement, dans les faits, cette nouvelle organisation du travail peine encore à se mettre en place. Elle se heurte notamment au culte des longues heures de présence au bureau et à l’habitude de devoir effectuer des heures supplémentaires, fortement ancrés dans la culture nippone.
A l’instar de Panasonic en janvier de cette année (v. dépêche nº 12856), Hitachi, l’autre géant de l’électronique nippon, a annoncé en avril vouloir introduire la possibilité de ne travailler que 4 jours par semaine, sans réduction de salaire. Cette mesure devrait dans un premier temps ne concerner que 15 000 collaborateurs de l’entreprise et, surtout, la baisse du nombre de jours devrait être compensée par une augmentation des horaires lors des jours de présence. Les grandes entreprises...
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Auteur.e.s de l’article
Éric Sautedé
Pigiste