En signant, en 2005, un accord cadre mondial sur les droits fondamentaux, le groupe français était déjà une des premières entreprises à mettre en place un dialogue social international avec les syndicats mondiaux. Le 21 mai dernier, le groupe, qui emploie directement 65 000 personnes dans 64 pays, a renouvelé son engagement international en matière de droits sociaux fondamentaux, et l’a renforcé sur certains aspects. En 8 ans, l’accord a été mobilisé et a servi à régler des situations données, en même temps qu’il a permis de structurer une politique transverse en matière de santé et de sécurité au travail. Il est, en ce sens, un facteur de compétitivité, selon Philippe Jacquesson qui a accepté de répondre aux questions de Planet Labor sur cet accord et son application. (Réf. 130372)
- Le 21 mai dernier, vous avez renouvelé votre accord mondial avec les fédérations syndicales IndustriAll Global Union et l’IBB. En guise d’introduction, que pourriez vous nous dire sur ce nouvel accord ?
Philippe Jacquesson. Le processus de négociation a duré deux ans, au rythme d’une réunion tous les trois mois environ pour aboutir à ce texte. Ce nouvel accord explicite les engagements, que nous avions déjà formalisés en 2005, en matière de santé et sécurité au travail. Il porte aussi un nouv
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