La vague a commencé en décembre 2014 et n’a cessé de progresser en 2015, selon l’auteur de l’étude, le sociologue Piotr Bizioukov. Signe d’une radicalisation, plus de 40% des protestations s’accompagnent d’un arrêt de travail, contre un tiers les années précédentes. Les syndicats recourent plus fréquemment à l’article 142 du Code du travail, autorisant le salarié à s’absenter en cas de retard de paiement supérieur à 15 jours (cf article n°9234).
Retards de paiement. C’est en effet la moitié...