• Contenus gratuits
  • Notre offre
Menu
  • Ressources
    • Toutes les ressources
  • Infos
    • Toutes les infos
  • Essentiels
    • Tous les essentiels
  • Analyses
    • Toutes les analyses
  • Data
    • Data
  • Newsletters
  • Profil
    • Je teste 15 jours
    • Je me connecte
  • Profil
    • Mon profil
    • Je me déconnecte
CLOSE

Accueil > Adtechs & Martechs > L’UFC-Que Choisir dénonce “l’ampleur de la collecte et du partage de données” en France 

L’UFC-Que Choisir dénonce “l’ampleur de la collecte et du partage de données” en France 

De nouvelles critiques se font jour contre le secteur de la publicité en ligne. L’association de consommateurs française a publié une étude pour pointer les centaines d’intermédiaires actifs sur les sites médias et “le non-respect du consentement des internautes” pour l’exploitation de leurs données personnelles, qui seraient néfastes aux intérêts des consommateurs. 

Par Jean-Michel De Marchi. Publié le 10 avril 2024 à 21h58 - Mis à jour le 10 avril 2024 à 21h58
  • Ressources

C’est un nouveau signal d’alarme pour le secteur de la publicité programmatique et pour l’ensemble des acteurs qui collectent et exploitent les données des utilisateurs. S’appuyant sur une étude qu’elle a réalisée en janvier, l’UFC-Que Choisir fustige “l’ampleur de la collecte et du partage de données opérés par les acteurs du web, permettant un profilage des consommateurs et les exposant à un véritable pistage à des fins commerciales constant dans le seul objectif de leur afficher des publicités ciblées”.

L’association de défense des droits des consommateurs a examiné le volume de partenaires des sites médias. Sur un échantillon de 10 sites web parmi les plus importants en trafic en France (20 Minutes, AlloCiné, Cdiscount, Leboncoin, Le Monde, Marmiton, Météo France, Orange, Programme-TV.net et Yahoo), l’UFC-Que Choisir affirme avoir observé la présence de 1 040 acteurs de la publicité en ligne, cumulant un total de 4 332 occurrences – certains étant présents sur plusieurs sites différents. “En consultant à peine une dizaine de sites parmi les plus fréquentés en France, les données personnelles collectées sont partagées plus de 4 000 fois avec plus de 1 000 tiers”, souligne l’UFC-Que Choisir dans son étude. 

Autrement dit, il y a de plus en plus d’intermédiaires publicitaires sur le web français, comme une étude de la Cnil le pointait en 2022, et comme mind Media en rend compte chaque année avec la liste des partenaires publicitaires des éditeurs français. 

Une absence de contrôle ?

L’association cite l’exemple de Xandr, société publicitaire programmatique acquise fin 2021 par Microsoft. “La filiale de Microsoft spécialisée dans la publicité classe les consommateurs en fonction de plus de 650 000 traits de personnalité et situations personnelles. Nombre de ces traits sont très personnels, voire intimes”, remarque-t-elle. Elle évoque ici le scandale qui a touché Xandr en Allemagne en 2023, et dont mind Media avait rendu compte : la plateforme programmatique proposait une liste de pas moins de 650 000 cibles publicitaires aux annonceurs, certaines pouvant être stigmatisantes. 

Ce nombre effectivement élevé de partenaires publicitaires – une situation largement répandue au sein du marché programmatique, même si une rationalisation est parfois effectuée – génère une perte de valeur publicitaire et de la méfiance chez les internautes. 

Selon l’association, cela rend surtout impossible un contrôle strict de leur usage des données par les internautes. UFC-Que Choisir va plus loin et estime que la publicité ciblée en ligne est “facteur d’une consommation déraisonnée” à laquelle s’ajoute “le risque concret de piratage des données et d’actes cybercriminels”.

Alliance digitale rappelle l’intérêt de la publicité 

Contacté par mind Media, Alliance digitale, par l’intermédiaire de son directeur général adjoint chargé des affaires publiques Pierre Devoize, réfute les conclusions tirées par UFC-Que Choisir : “Nous sommes bien éloignés des perceptions véhiculées dans ce rapport. La collecte et le traitement de données s’inscrivent dans un cadre légal pleinement respecté par l’ensemble des acteurs de l’industrie. Il est également dommage que le rapport ne mette nul part en exergue l’intérêt de la personnalisation des publicités pour le consommateur, ni son importance pour le financement des médias d’informations, à l’heure où des débats importants ont lieu sur ce sujet, notamment dans le cadre des États généraux de l’information. Une étude récente produite par les États généraux rappelle d’ailleurs qu’en moyenne 38 % des revenus des médias proviennent de la publicité.”

Un recueil des données faussé ?

L’Association demande donc de “garantir aux consommateurs un véritable contrôle sur leurs données personnelles collectées et partagées par des entreprises en ligne”. Les CMP ont certes fait leur apparition ces dernières années pour collecter le consentement des internautes au recueil des données, mais leur refus n’est pas systématiquement respecté. 

L’association pointe également “les pratiques trompeuses et agressives pour obtenir leur consentement”, citant les “dark patterns (…) pour manipuler le libre choix des consommateurs” via “des cases pré-cochées, ou encore l’absence de boutons pour refuser le partage de données”. Sur ce point, les acteurs de la publicité respectent pour l’instant les lignes directrices fixées par la Cnil qui accordent une large interprétation dans le design des interfaces.

L’association s’est malgré tout associée à la plainte formulée en 2023 devant la Commission européenne contre Meta par le Beuc, le Bureau européen des unions de consommateurs dont elle est membre, pour pratiques commerciales trompeuses et agressives sur les interfaces de Facebook et Instagram. 

UFC-Que Choisir accuse aussi les sites médias de “submerger le consommateur avec des conditions générales inintelligibles et interminables, qu’il est ensuite demandé d’accepter”. Elle cite cependant l’exemple d’une plateforme, Meta. Lire l’intégralité des conditions de Facebook prendrait ainsi 2h45, et serait “un verbiage incompréhensible pour le consommateur non expert juridique”, affirme l’association. 

La suppression des données non respectée ?

UFC-Que Choisir pointe également l’absence de consentement et le non-respect des droits des internautes liés à la suppression des données personnelles collectées. Selon l’association, sur plus de 1 000 tiers examinés, plus de la moitié d’entre eux (54 %) ne proposent aucun moyen de contact ou ignorent les demandes qui leur sont adressées. “Et ceux qui répondent dissuadent pour la plupart les consommateurs en exigeant des démarches supplémentaires excessives, comme l’envoi d’une copie d’une pièce d’identité ou d’une déclaration sur l’honneur”, ajoute-t-elle.  

Les critiques portées par UFC-Que Choisir sur la publicité en ligne ne sont pas nouvelles. Différentes études ont déjà mis en exergue ce que pointe l’association. Mais ces critiques sont de plus en plus fortes et précises ces dernières années et trouvent un écho dans le débat public. Un élément de plus qui doit inciter les éditeurs et les professionnels de la publicité programmatique à améliorer leurs pratiques. D’autant plus s’ils réclament un soutien des pouvoirs publics face aux plateformes.

Jean-Michel De Marchi
  • Adtech
  • CMP
  • CNIL
  • Données personnelles
  • Publicité programmatique
  • Réglementation
  • Transparence

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez Mind Research

le service d’études à la demande de mind

À lire

Analyses

Weborama intègre l'IA générative à ses solutions de ciblage contextuel

Programmatique : Publicis Media lance une solution d'enchères basée sur l'IA prédictive

Analyses Dossiers

Le regard des professionnels de l’adtech sur les enjeux du secteur en 2024

TCF : l’IAB Europe peut être responsable conjoint du traitement des données

Confidentiels

[Info mind Media] Scope3 recrute son directeur commercial France chez Xandr 

32 éditeurs européens portent plainte contre Google pour abus de position dominante

Analyses

5 tendances du marché programmatique en France en 2023

Analyses

Obs e-pub SRI-Udecam : les 5 enseignements à retenir en 2023

The Trade Desk teste l’achat programmatique sur une liste fermée de 500 éditeurs “premium”

Analyses Etudes

L'Arcom et la DGMIC au secours du modèle économique des médias 

Analyses Dossiers

Fin des cookies tiers : où en sont les acteurs du ciblage contextuel ? 

Analyses Dossiers

Fin des cookies tiers : les identifiants uniques opérationnels, mais encore loin du passage à l’échelle 

Analyses

Les six grands enjeux des médias et de la publicité en 2024

Analyses

Etats généraux de l'information : Alliance Digitale dénonce le rôle néfaste des plateformes dans la publicité numérique 

Comment Pubmatic veut accélérer sur le marché français

Étude ANA : 36 % des investissements transitant via une DSP touchent efficacement le consommateur

Les données de ciblage publicitaire, un risque pour la sécurité nationale aux Etats-Unis ?

MFA : les acteurs de l’achat programmatique accélèrent pour améliorer la qualité média

Comment le Monde a réussi à exploiter le potentiel publicitaire in-app de ses abonnés

essentiels

Nos synthèses et chiffres sur les principales thématiques du marché

Les mutations du search à l'ère de l'IA générative

L'application inaboutie de la loi sur les droits voisins

Google vs DOJ : tout ce qu'il faut savoir sur le procès qui pourrait redéfinir l'adtech

L’essentiel sur les identifiants publicitaires 

La transformation du marché publicitaire en 2024

2023 : le marché publicitaire doit se préparer à la fin du tracking utilisateur

Comment l’intelligence artificielle générative bouleverse les médias

Les enjeux réglementaires des médias en 2023

analyses

Les articles d'approfondissement réalisés par la rédaction

L'IA tient-elle ses promesses dans le marketing et l'achat média ?

L’IA dans les rédactions : les exemples de l’AFP, Ouest-France et Humanoid 

Synthèse de l'étude mind Media-366 sur l’IA générative appliquée à la recherche, aux médias et à la publicité

INFO MIND MEDIA - Yahoo lance un plan social en France pour se séparer de son équipe éditoriale

Baromètre RECMA - mind Media : le bilan des gains de budgets en France depuis début 2025

Heikel Manai (France Télévisions) : “En matière d’IT, un dogmatisme 100% européen serait contre-productif”

INFO MIND MEDIA - L’Équipe gagne son match judiciaire contre Fedcom Media

CGV 2026 des régies TV : un pas supplémentaire vers la simplification du trading

Mara Negri (EBX) : “Notre objectif est de proposer des inventaires BVOD et CTV dans l’ensemble des pays européens"

INFO MIND MEDIA - L’alliance adtech des médias français Mediasquare peine elle aussi à faire condamner Google en justice

data

Les baromètres, panoramas et chiffres sur l'évolution du marché

Le classement des éditeurs français qui ont le plus d'abonnés purs numériques

Les données récoltées par les acteurs de la publicité en ligne

La liste des sociétés présentes dans les fichiers ads.txt des éditeurs français

Les gains de budget des agences médias

Opt-out : quels éditeurs français interdisent les robots crawlers de l'IA générative ?

Le panorama des sociétés spécialisées dans les technologies de l’e-retail media

La liste des outils utilisés par les équipes éditoriales, marketing et techniques des éditeurs français

Le détail des aides à la presse, année par année

La liste des CMP choisies par les principaux médias en France

Digital Ad Trust : quels sites ont été labellisés, pour quelles vagues et sur quel périmètre ?

Réserve ta place dès maintenant pour le mind Media Day J'en profite
  • Le groupe mind
  • Nos activités
  • Notre histoire
  • Notre équipe
  • Nos clients
  • Nos services
  • mind Media
  • mind Fintech
  • mind Health
  • mind Rh
  • mind Retail
  • mind Research
  • Les clubs
  • mind et vous
  • Présentation
  • Nous contacter
  • Vous abonner
  • A savoir
  • Mentions légales
  • CGU
  • CGV
  • CGV publicité
  • Politique des cookies
Tous droits réservés - Frontline MEDIA 2025
Social Media Auto Publish Powered By : XYZScripts.com
  • Twitter
  • LinkedIn
  • Email