France : les DRH en première ligne face à l’inflation et aux revendications

Confrontés à un marché du travail encore dynamique et à la hausse des prix, les DRH sont plus que jamais sous pression sur la question des rémunérations. Le sujet provoque une multiplication des conflits sociaux, alors que les syndicats revendiquent une seconde hausse annuelle et que les entreprises privilégient parfois plutôt des primes, invoquant l’incertitude économique.

Par Antoine Piel. Publié le 14 octobre 2022 à 10h36 - Mis à jour le 14 octobre 2022 à 17h02

Créant des pénuries de carburant pour de nombreux Français, les grèves dans les raffineries et dépôts de TotalEnergies et Esso ne sont pas isolées. La mésentente entre la direction et les syndicats sur la question des salaires a également suscité des mouvements sociaux dans des entreprises de la métallurgie, de la grande distribution ou encore de services bancaires.

Primes ou hausses de salaires ? Comme chaque année à la rentrée, l’Association nationale des DRH (ANDRH) a interrogé les professionnels sur la situation dans leur entreprise et leurs préoccupations. « La pression est montée fortement en septembre », souligne le vice-président de l’organisation Benoît Serre. Parmi les répondants, 18 % des DRH indiquent avoir anticipé de deux mois leurs négociations annuelles obligatoires (NAO) pour avancer la discussion sur les salaires,…

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez

le service d’études à la demande de mind

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.