France : les partenaires sociaux de la métallurgie d’accord pour signer la nouvelle convention collective nationale unique

Alors que la métallurgie comptait jusqu’ici 78 conventions collectives, l’UIMM, fédération patronale, et trois syndicats représentatifs, la CFDT, FO et la CFE-CGC vont signer le 7 février la nouvelle convention nationale unique du secteur, contrairement à la CGT. Les négociations, qui se sont achevées fin décembre 2021, ont permis la rédaction d’un texte national unique qui entrera en vigueur en 2024, au bout d’un processus de près de six ans. La convention collective, qui concernera 1,5 millions de salariés, doit notamment permettre l’unification des classifications et l’instauration d’un régime minimal de protection sociale.

Par Antoine Piel. Publié le 03 février 2022 à 11h07 - Mis à jour le 03 février 2022 à 10h37

C’est une révolution. La métallurgie va faire la transition entre un corpus de 78 conventions collectives (et 7 000 textes au niveau national, v. dépêche n°12831) et un texte unique qui pourra être éventuellement complété au niveau local. A l’initiative de l’UIMM, toutes les organisations syndicales se sont mises autour de la table, dès septembre 2016, pour s’entendre sur un texte qui portait un objectif de « simplification » mais aussi de « compétitivité » et de « projet social », indiquait Hubert Mongon, directeur général de la fédération patronale, devant l’AJIS en novembre 2021. « Cela faisait 50 ans qu’on n’avait pas vu des négociations d’une telle importance dans la métallurgie »,…

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