Retour sur 2024 : le télétravail au centre des débats

Quatre ans après la généralisation du télétravail pour les salariés des services, le télétravail a été remis en cause en 2024 par des décisions d’entreprises de revenir sur la flexibilité apportée aux salariés. De nombreuses autres, dans une volonté d’attractivité, d’économie, d’amélioration du bien-être au travail ou de l’empreinte carbone, maintiennent toutefois leur politique. Et l’Union européenne a avancé vers une directive offrant des protections aux salariés qui l’exercent en matière de santé, prise en charge des frais et de droit à la déconnexion.

Par Antoine Piel. Publié le 15 janvier 2025 à 15h42 - Mis à jour le 12 février 2025 à 13h43

Après une première vague de reculs en 2023, les remises en question du télétravail se sont poursuivies en 2024. L’exemple d’Amazon est particulièrement spectaculaire, l’entreprise ayant décidé d’y mettre complètement fin pour 300 à 350 000 salariés en septembre. La société informatique Dell en a fait de même le même mois pour ses équipes de vente, tandis que son concurrent IBM exigeait début 2024 de ses managers qu’ils reviennent au bureau. Les raisons avancées sont diverses : perte de productivité, moindre montée en compétences des salariés ou collaboration moins efficace entre les équipes. Les salariés continuent pourtant de privilégier ce mode d’organisation du travail, quitte à faire grève, comme ceux d’Ubisoft en France,…

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