Grande-Bretagne: Sports Direct, quand les mauvaises pratiques ruinent la réputation

Sports Direct n'en finit plus de défrayer la chronique. Après une nouvelle enquête du quotidien The Guardian l'accusant notamment de payer ses intérimaires moins que le salaire minimum, de les empêcher de prendre des jours de congés pour s'occuper de leurs enfants malades ou de diverses vexations à leur encontre, la chaîne de magasins de sports a publié vendredi pour la première fois un long plaidoyer pour sa défense. Preuve que le groupe considère que sa réputation est cette fois vraiment en jeu. La chaîne a également annoncé le lancement d'un audit interne sur les conditions de travail au sein du groupe, critiqué en particulier pour son utilisation abusive des contrats-zéro heure. 

Par Olivier Merle. Publié le 22 décembre 2015 à 11h12 - Mis à jour le 21 décembre 2015 à 18h39

Dénonçant “un portrait injuste des pratiques de l’entreprise”, Sports Direct a notamment assuré que le contrôle de la performance de ses employés ne passait pas par du “name and shame” et a démenti “pénaliser ses employés malades”. Le groupe a également justifié l’utilisation de contrats zéro heure, appréciés selon lui “par toutes les parties pour leur flexibilité”. …

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