Italie : accord historique pour assurer l’avenir de l’aciérie ILVA en sauvegardant les emplois

Après des mois de rebondissements et 18 heures de négociations finales, le ministre du Travail Luigi di Maio, les syndicats, le groupe ArcelorMittal et les administrateurs extraordinaires qui gèrent actuellement l’ILVA ont abouti, jeudi 6 septembre, à un accord sur l’avenir du groupe sidérurgique, et en particulier du gigantesque complexe de Tarente (Pouilles), considéré comme l’un des plus polluants d’Europe. Le groupe AM InvestCo Italy, que le précédent gouvernement avait désigné comme repreneur de l’aciérie en faillite, a promis d’embaucher dès maintenant 10 700 personnes, sur plus de 13 000 salariés actuels. L’accord, qui « vise à la relance » de l’ILVA en misant sur « une production éco-compatible qui protège l’environnement et la santé des citoyens », est maintenant soumis au vote des salariés.   

Par Hélène Martinelli. Publié le 07 septembre 2018 à 11h12 - Mis à jour le 07 septembre 2018 à 8h10

Sauvegarde des emplois. La question des emplois a représenté une pierre d’achoppement jusqu’à la dernière minute : finalement, l’obstination des syndicats (en particulier Fiom-Cgil, Fim-Cisl et Uilm, mais l’accord concerne aussi d’autres catégories) a payé. AM InvestCo, qui va créer une nouvelle société pour reprendre les activités de l’ILVA, avait proposé dans un premier temps 8 000 embauches, puis 10 100 en 2018 complétées par 200 autres en 2021.…

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