Accueil » Responsabilité sociale des entreprises » Initiatives des pouvoirs publics et autres parties prenantes » France : lancement d’une mobilisation nationale en faveur de l’emploi des seniors France : lancement d’une mobilisation nationale en faveur de l’emploi des seniors Le ministère du Travail a organisé ce 29 avril un grand colloque sur l’emploi des salariés de 50 ans et plus en France. Cette initiative est le point de départ d’une mobilisation nationale afin de changer les pratiques, la loi et les regards sur les seniors. Par Nathalie Tran. Publié le 29 avril 2025 à 15h14 - Mis à jour le 02 mai 2025 à 15h32 Ressources La ministre française du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a donné ce 29 avril le coup d’envoi d’une mobilisation nationale en faveur de l’emploi des travailleurs de 50 ans et plus, lors d’un colloque dédié. Celle-ci à pour objectif de “changer les pratiques, changer la loi et changer les regards” envers les seniors. “Le sous-emploi des 50 ans et plus constitue un véritable gâchis (58,4% de taux d’emploi, ndlr)”, a martelé la ministre du Travail, insistant sur le fait que leur donner de nouvelles perspectives est une “question d’urgence pour notre économie, notre compétitivité, nos finances publiques et notre société”. Cette mobilisation débutera en mai par une campagne de communication pour “abattre les préjugés, valoriser les atouts des travailleurs expérimentés et guider les employeurs et les candidats, a déclaré Mme Panosyan-Bouvet. C’est ce qu’il y a de plus difficile mais il n’y a pas de fatalité.” De leur côté, les préfectures de région prendront le relais et organiseront des événements pour favoriser le partage de bonnes pratiques en matière d’emploi des “salariés expérimentés”. Des testings auprès des entreprises, portant spécifiquement sur l’âge, vont également être menés avec la Dares, le service statistique ministériel, afin d’objectiver les pratiques discriminatoires, notamment à l’embauche. L’allongement des carrières, une nouvelle donne pour les entreprises Améliorer les dispositifs de reconversion Au niveau législatif, le gouvernement finalise le projet de loi de transposition de l’accord interprofessionnel sur l’emploi des seniors signé en novembre 2024 par les partenaires sociaux afin de le présenter au Parlement en juin. Celui-ci introduira de nouveaux outils et notamment la possibilité pour le salarié de demander un temps partiel de fin de carrière. En ce qui concerne la formation, les partenaires sociaux ont été invités le 10 avril à négocier sur les dispositifs de transition-reconversion. “Les transitions collectives, notamment, c’est moins de 1.000 personnes depuis quatre ans alors que le dispositif est salué. L’idée c’est de revoir tout ça pour à la fois les simplifier et les monter à échelle”, a précisé Mme Panosyan-Bouvet à mind RH. Le dispositif de reconversion “Atout senior”, expérimenté depuis septembre 2024 en Ile-de-France, va quant à lui être généralisé afin de permettre aux plus de 50 ans d’acquérir de nouvelles compétences et faciliter leur intégration au marché du travail “grâce à une pédagogie adaptée et un financement innovant”, a souligné la ministre du Travail. Nathalie Tran EmploiFormation professionnelleSeniors Besoin d’informations complémentaires ? Contactez le service d’études à la demande de mind Quel service voulez-vous contacter :La rédactionLe service commercialLe support techniquePrénomNomOrganisationFonctionCourriel* Objet du messageVotre messageRGPD J’accepte la politique de confidentialité.CommentsCe champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé. Essentiels Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction les derniers publications L’allongement des carrières, une nouvelle donne pour les entreprises CSRD : le marché du reporting social et environnemental se structure Analyses & Data Synthèse et historique de tous les contenus sur une thématique suivie en détails par la rédaction les derniers publications Congé de paternité : 41 pays à la loupe [data] UE : cinq États membres ont revalorisé leur salaire minimum au cours du premier semestre 2022