Italie : l’utilisation d’un système de reconnaissance faciale pour contrôler la présence des salariés jugée illégale

L’autorité italienne de protection des données, le Garante per la protezione dei dati personali (GPDP), a condamné un concessionnaire automobile pour avoir violé les données personnelles de ses salariés. L’entreprise utilisait en effet un système de reconnaissance faciale pour enregistrer leur présence et leur temps de travail. L’utilisation des données biométriques des salariés à cet effet n’étant prévue par aucune loi, elle est de fait interdite, a estimé le GPDP.

Par Hélène Martinelli. Publié le 19 juillet 2024 à 11h51 - Mis à jour le 19 juillet 2024 à 15h27

Dans une décision du 6 juin, l’autorité de protection des données a condamné la société Cappello Giovanni & Figli (une petite entreprise de vente et réparation automobile active en Sicile et comptant 40 salariés) pour utilisation de logiciels et équipements informatiques non conformes au RGPD et à la législation italienne. La société avait notamment adopté un système de reconnaissance faciale (« X-Face 380 ») pour permettre l’accès aux lieux de travail,…

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