Étude mind RH – Un congé parental toujours pas conforme à la directive européenne dans tous les États membres

Six États membres de l'UE ont modifié leur législation entre juillet 2024 et mars 2025 afin d’inciter un plus grand nombre de parents, et notamment de pères, à prendre un congé parental. À cet effet, Chypre, l’Irlande et l’Italie ont allongé la durée de l’indemnisation, près de cinq ans après l’entrée en vigueur de la directive européenne sur l’équilibre vie professionnelle et vie privée à laquelle trois pays ne se conforment toujours pas. L’enjeu est de favoriser une meilleure répartition des tâches familiales et par là même d’augmenter le taux d’emploi dans un contexte de pénurie de compétences. 

Par Nathalie Tran avec Sara Chaouki. Publié le 22 mai 2025 à 10h14 - Mis à jour le 22 mai 2025 à 18h20

En instaurant un congé parental d’au moins quatre mois pour chacun des parents, dont deux ne pouvant être transférés de l’un à l’autre, la directive européenne sur l’équilibre vie professionnelle et vie privée des parents et des aidants a permis des avancées dans plusieurs États membres. C’est le cas, par exemple, en Hongrie où un congé parental a enfin vu le jour. Néanmoins, certains pays sont toujours en deçà du minimum prévu, se calant sur les deux mois exclusivement réservés à chaque parent. C’est le cas notamment de l’Espagne, de l’Estonie et de la Hongrie qui ont opté pour un congé parental individuel non transférable de huit semaines.

Inciter les père à prendre un congé parental

Ce minimum de deux mois non transférables pour chacun des parents, prévu par le texte européen, a pour but de permettre une meilleure répartition des responsabilités familiales et d’améliorer ainsi l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.…

Besoin d’informations complémentaires ?

Contactez

le service d’études à la demande de mind

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.