Malgré la ratification définitive des conventions de l’OIT relatives au travail forcé par le gouvernement en août, de récents rapports mettent en évidence la réalité du travail forcé imposé aux Ouïghours, malgré les dénégations chinoises. Ces textes rejoignent plusieurs initiatives, comme celle des États-Unis, visant à interdire les produits issus du Xinjiang ; un modèle que rejoint en partie l’Union européenne avec un projet de règlement présenté le 14 septembre.

A l’occasion de la Journée mondiale pour la santé et la sécurité au travail, qui a lieu tous les ans le 28 avril, l’Organisation Internationale du Travail appelle à renforcer les services de santé au travail, pour les rendre plus “solides et résilients” en cas de nouvelle crise sanitaire globale. Dans un riche rapport, l’institution onusienne montre que des travailleurs dits de première ligne se sont retrouvés particulièrement exposés au Covid-19. Le texte cite des exemples et propose des pistes d’amélioration qui passent notamment, selon l’institution, par le dialogue social et une adaptation du cadre réglementaire pour les temps de crise. Il peut aussi se lire comme un manuel au service des services de santé au travail ou des employeurs pour agir pour la santé et la sécurité des salariés dans de tels contextes.